Assise bien au chaud
Regardant par la fenêtre
Je crois voir des chats
Mais vague d'un haut de muret
Qui fait qu'aucun regard ne pénètre
Sans être un quelconque art
Muret si laid mais j'imagine
Deux chats étendus pattes tombantes
Et mes yeux me font de la peine
Un doux câlin de chat
Inventant une nouvelle sorte de rimes
J'imagine assise au chaud
A l'ombre des regards
Et de ces âmes trompantes
Je fais le dos rond
A qui lira ces vers
Peut-être à l'ombre d'une cime
Qui n'en dira rien
Pourvu que ces mots lui soient doux
Qu'on puisse se laisser transporter
Faire rêver est un don
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