mercredi 17 décembre 2014

Récit - 17/12/2014

J'ai vingt-six ans. Tu me fais à manger. Je ne peux rien décider. Je ne peux rien proposer. J'ai l'impression d'avoir dix ans. J'essaye d'agir, mais tu m'en empêches. Tu voudras que je grandisse mais tu continues de me voir comme une petite fille. Seule, je cuisine, je m'occupe du linge, de la vaisselle, des courses. Avec toi, c'est comme si j'étais trop jeune pour choisir, décider, avoir mon mot à dire. Tu vois tout par toi, pour toi, sans regarder mes actes mais en finissant par me critiquer car, selon toi, je t'attends trop, je ne fais rien, je n'ai pas d'avenir. Selon toi, selon ta famille, je ne fais rien, je n'avance pas. Je n'ai pas de projets, je ne fais pas de formation pour avancer, pour que mes projets puissent se concrétiser. Et je pense que, quoi que je fasse, rien ne sera suffisant pour toi. Notre relation semble vouée à l'échec juste parce que tu trouves que je ne fais jamais bien, jamais assez, vain. Tu dis que tu nous donnes six mois mais quel est l'intérêt quand tous les efforts que je fais, tu refuses de les voir. Quand, malgré la maturité dont j'essaye de faire preuve, tu continues à me voir comme une enfant. Quad, malgré tout ce qui a pu me faire du mal, je me force et me bats encore, et te vois me regarder comme si j'étais une bonne à rien. Tu nous donnes six mois, mais c'est inutile tant que, toi, tu n'essayeras pas de changer le regard que tu portes sur moi. Tant que tu n'essayeras pas de comprendre, de remettre dans le contexte, et surtout de prendre le meilleur de moi, pour une fois. Je sais que tu ne changeras pas. Depuis des années je m'en plains, j'en souffre, je te l'explique, mais tu ne changes pas. Toi et moi, ça ne durera pas.

lundi 15 décembre 2014

Ecrits - 15/12/2014

Hier, après plusieurs jours, tu es revenu vers moi. Ces quelques jours auprès des tiens qui ont permis de respirer, de faire le point, de comprendre. D'en parler, de t'ouvrir enfin. A ton retour, on a parlé, de toi, de moi, de nous. Enfin nos voix ont dit les choses, sans haine, sans animosité. Tout était calme, sans cri. Puis tu as fini par m'avouer avec qui tu avais parlé et ce qu'on t'avait dit. J'ai souffert. De voir devant qui tu avais pu en parler, de voir ce qu'on t'avait répondu. De comprendre que, finalement, on ne m'aime pas. De réaliser l'hypocrisie et même une certaine manipulation. Encore une fois, je me sens trahie. Je pleure. Je me sens seule, si seule, si incomprise. Je souffre, je suis perdue.
Tu as fini par me prendre dans tes bras alors que je voulais simplement que tout s'arrête et que je disparaisse. Tu as tenté de me ramener à toi, j'étais inconsolable. Tout s'écroule. Puis, tu m'as dit ces mots : "je tiens à toi". Ces mots à la fois blessants et réconfortants. Je ne sais plus. Je tiens à toi, je t'aime, mais je n'y crois plus. L'impression de ne pas avoir d'avenir à tes côtés. Je t'aime mais je t'ai perdu, avant même d'avoir pu me trouver moi-même. Malgré tous mes efforts pour te montrer que je voulais changer. Que je voulais changer pour toi, pour nous. J'ai échoué, je t'ai perdu.
Adieux. Je t'aime.

Poème - 15/12/2014

Je suis une gentille
Du genre à vouloir aider
Loin d'être parfaite
Mais toujours là pour vous
Celle qui écoute
Soutient et réconforte
Va tout faire pour vous
Pensant faire bien
Celle qu'on vient trouver
Quand on en a le besoin
Qui va vous épauler
Et sans demander rien
Celle dont on se sert
Parce qu'elle sera là
Qui quand tout va bien
N'intéresse pas
Celle qu'on trahit
Qu'on ne considère pas
Et qui malgré tout
Est toujours là pour vous
Je suis cette gentille
Trop gentille même
Trop bonne trop conne
Vue par intérêt
Qui se fait trahir
Sans aucune peine
La seule à souffrir
Sincèrement même

dimanche 14 décembre 2014

Je t'ai perdu - 14/12/2014

Je t'ai perdu
Sans savoir pourquoi
Quelle est ma faute
Dans notre histoire
Je t'ai perdu
Je ne le veux pas
Alors qu'on m'ôte
L'infime espoir
Je t'ai perdu
Comment vais-je vivre
Sans partager
Mes joies futures
Je t'ai perdu
Et je deviens ivre
Pour oublier
Cette blessure
Je t'ai perdu
Mais je dois avancer
C'est si dur
D'avoir tant partagé
Je t'ai perdu
Pendant huit belles années
Et la coupure
Je n'ai vu arriver
Je t'ai perdu
Comment tout rattraper
Corriger mes erreurs
Sourire à tes côtés
Je t'ai perdu
Ô j'aurais tant aimé
Ce n'est pas l'heure
De se quitter
Mais je t'ai perdu
Et ça me fend le coeur
Je t'ai perdu
C'est la fin du bonheur
Je t'ai perdu
Je me sens si vidée
Maintenant tu
Me manques ma moitié
Je t'ai perdu

mercredi 10 décembre 2014

La fin de tout

Je me sens triste. Trahie, blessée, et en colère. Après m'être dit que, finalement, tout n'allait pas si mal dans ma vie. Malgré des faits dont les conséquences m'ont fait beaucoup souffrir. Malgré toutes les difficultés rencontrées à la suite de tout ça. J'ai continué à sourire. Comme je le pouvais. En me disant que mon couple allait bien, qu'on finissait pas trouver notre équilibre malgré nos caractères si différents et nos actes parfois blessants. Malgré la jalousie que je pouvais avoir par moments. Malgré les gens nous entourant pouvant parfois nous causer du tort.
Je me sens triste. Trahie, blessée, en colère et sans joie. Parce qu'on me dit des choses blessantes. Des choses que, même sur le ton de la plaisanterie, je n'arrive pas à accepter. Des choses qui ressemblent plus à de la raillerie qu'à de la taquinerie. Des dires que la personne à qui je me confie le plus a cautionné alors qu'ils me blessaient. Je me sens trahie, blessée, en colère et sans joie.
Est-ce de ma faute si les choix que j'ai fait m'ont conduit à en souffrir? Est-ce de ma faute si ces erreurs n'étaient pas prévisibles? Est-ce de ma faute si je n'ai eu personne pour me mettre en garde, parce que personne ne pouvait me mettre en garde? Si personne n'avait connaissance des qualités et surtout des défauts de mon choix? Si rien n'indiquait que ça serait un mauvais choix? J'en subis maintenant toutes les conséquences et en souffre. Mais sous prétexte que ça peut faire l'objet de blagues, je devrais entendre continuellement des railleries, moi qui n'ai jamais osé me moquer réellement sur l'erreur, aux conséquences graves, des autres. Et je devrais me taire, subir sans broncher, voir les gens se moquer. Je ne peux plus. Je ne peux plus faire comme si certaines personnes n'étaient pas gratuitement méchantes envers moi. Comme si elles ne cherchaient jamais de quoi être médisantes. Et comme si j'acceptais ce qu'elles disent, malgré le fait que ça me blesse. Il est hors de question que je continue d'être souriante, complaisante et gentille avec ce genre de personnes. Je ne me laisserai plus faire. Dites du mal de moi, déversez votre venin, mais ne vous attendez pas à ce que je continue à être aimable avec vous, ni même que je souhaite avoir encore une place dans votre vie. De même, n'espérez plus avoir de l'importance dans la mienne.
Alors dites que je suis rancunière, gamine, ou tout ce que vous voulez d'autre. Mais apprenez aussi que les blagues les plus courtes sont les meilleures, et qu'un mot, s'il vous parait drôle, peut s'avérer blessant pour la personne à qui il est destiné. N'oubliez pas non plus que la médisance et la trahison ne feront pas de vous des personnes qu'il faut avoir dans ses amis, bien au contraire. Tôt ou tard, ça ne fera que vous laisser seuls, entre traitres et langues de vipères. Ne comptez plus sur ma gentillesse, car à mes yeux, vous n'en valez plus la peine.

lundi 17 février 2014

17/02/2014

Gratte, gratte, gratte
Je rêve de ce bruit, exécuté avec soin
Mais au lieu de ça, gratte
Je suis assise, là, et ne fais rien
Car la muse est partie
Laissant, seule, l'envie
Crée, crée, crée
Mon âme l'aimerait tant
Imaginer, créer, crée
Muse partie depuis longtemps
Laissant, seul, talent
Ou ce que je crois comme étant
Souffler, souffler, souffler
Dans ce bel instrument
Sortir ces sont si purs, et
Ravir d'enchantement
Tout se bouscule au fond de moi
Passions venant d'autrefois

vendredi 14 février 2014

Valentine's Day

Aujourd'hui, jour des amoureux
Combien sont réellement heureux?
Aujourd'hui, jour des amoureux
Et combien sont à deux?
Aujourd'hui, jour des amours
Est-ce pour toujours?
Aujourd'hui, jour des amours
Est-ce pour tous un heureux jour?
Aujourd'hui, jour des relations
Et que vive la passion
Aujourd'hui, jour des relations
Et que vive l'émotion
Aujourd'hui, jour de tendresse
Et de gestes sans maladresse
Aujourd'hui, jour de tendresse
A deux, seuls, dans la pièce
Aujourd'hui, Saint-Valentin
Donne-moi ta main
Aujourd'hui, Saint-Valentin
Ton coeur, et prends le mien